Comme l’avenir du français et de son enseignement dans le monde dépendent de sa place et de son rôle dans les sciences et technologie et dans les disciplines scolaires, le français en tant que langue de recherche et langue d’enseignement a plusieurs défis à relever.Le français assume souvent une fonction de langue véhiculaire d’accès aux connaissances scientifiques lors de colloques et congrès scientifiques. Comme langue de publication de revues scientifiques, il permet de réduire la distance et de faciliter l’accès à la recherche. La transmission du savoir envers la communauté internationale exige sine qua non d’autres canaux que la langue maternelle, sinon l’anglais. Le français apparaît dès lors un atout primordial pour ne pas se faire récupérer par une pensée unique.Les 23 contributions au volume 3, provenant de 15 pays, démontrent que le français est une langue moderne, une langue de culture, mais aussi une langue véhiculaire, une langue d’intercommunication, une langue qui peut faire contrepoids à l’uniformisation du monde : voilà le défi qu’il s’agit de relever.