Ce florilège du 4e Congrès de la CMA de la FIPF, Apprendre le français : un projet personnel, un projet de vie, contient des articles susceptibles d’alimenter la réflexion sur :
• La langue française comme projet de vie implique qu’on ne peut dissocier l’apprenant ou l’enseignant, comme acteurs principaux de l’opération pédagogique, de leurs vies personnelles. L’institution scolaire qui abrite le processus d’apprentissage gagnerait alors à être un cadre de vie collective en favorisant l’épanouissement individuel de chacun, dans une ambiance de respect mutuel.
• Des considérations sociales, culturelles, psychologiques ou personnelles peuvent constituer pour chacun des défis à relever en voulant apprendre le français.
Dans un monde marqué par les effets d’une globalisation farouche, où la concurrence sévit, la maitrise des langues s’avère une nécessité et une clé de voute pour l’accès à l’emploi, sur un marché du travail qui valorise de plus en plus les compétences linguistiques, devenant, de ce fait, un critère incontournable de sélection, non seulement pour le recrutement, mais aussi pour la promotion professionnelle.
Par ailleurs, si dans certains pays arabes on opte pour la création des filières bilingues francophones allant jusqu’à leur généralisation, dans d’autres, elles sont vouées au sort du provisoire.